Les élèves de troisième peuvent trouver ci-dessous les ressources utilisées en cours d’anglais pendant leur travail sur la ségrégation raciale aux États-Unis.
En préparation pour l’épreuve “L’Histoire des Arts“, les ressources utilisés en cours et la récapitulatif du travail des élèves peuvent être trouvés ci-dessous. Ces ressources vont évoluer en fonction de l’avancement du projet.
DECOUVRIR LA PEINTURE
Better quality image here
What can you see? What can you not see? What’s the story?
The Problem We All Live With is a 1964 painting by Norman Rockwell.
An iconic image of the Civil Rights Movement in the United States, it depicts Ruby Bridges, a six-year-old African-American girl, on her way into an all-white public school in New Orleans on November 14, 1960 during the process of racial desegregation.
Because of threats and violence against her, she is escorted by four deputy U.S. marshals; the painting is framed such that the marshals’ heads are cropped at the shoulders.
On the wall behind her is written the racial slur “nigger” and the letters “KKK”; a smashed tomato thrown at Bridges is also visible.
The white crowd is not visible, as the viewer is looking at the scene from their point of view.
The painting is oil on canvas and measures 36 inches (91 cm) high by 58 inches (150 cm) wide. (Source: Wikipedia)
ANALYSER LA PEINTURE
Les idées des élèves:
OBSERVATIONS:Describe what you see. |
RESEARCH:Analyse the image using research. |
We can see a little black girl.
She is accompanied by four men. They are in a street, probably in town. A tomato has been thrown at the wall, perhaps at the little girl. Maybe the police are protecting her. Maybe they are arresting her. She is carrying books, a ruler and some pens. She is wearing a little white dress. We can see graffiti. It is written: “NIGGER” and “Klu Klux Clan”. |
Her name is Ruby Bridges. She is six years old.
She is the first black girl to go to an American public school. Her father was reluctant but her mother said we must “take this step forward … for all African-American children.” She was threatened everyday on her way to and from school. She is still alive and she is an activist. At Bridges’ suggestion, President Barack Obama had the painting installed in the White House, in a hallway outside the Oval Office, from July to October 2011.
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MIEUX COMPRENDRE L’ÉPOQUE
Martin Luther King
Complète et sous-titré en français |
Extrait “I Have a Dream” : Sous-titré en anglais |
Martin Luther King, Jr. (January 15, 1929 – April 4, 1968) was an American Baptist minister, activist, humanitarian, and leader in the African-American Civil Rights Movement. He is best known for his role in the advancement of civil rights using nonviolent civil disobedience based on his Christian beliefs.(Research in English | French )
BANDE ANNONCE: SELMA (VOSTF)
BAND ANNONCE: THE BUTLER (VOSTF)
Robert F Kennedy Announcing The Death Of Martin Luther King
CROISEMENTS AVEC D’AUTRES SUJETS
CROISEMENT: BAND ANNONCE: INVICTUS
ORGANISER VOS IDÉES POUR L’HDA
Organiser vos idées dans un essai.
“Pourquoi cette peinture était-elle installée à la Maison Blanche par Barack Obama?”
1er paragraphe: Décrire la peinture. Qu’est-ce qu’on voit?
2e paragraphe: Analyser le contexte historique. Est-ce que Ruby devait avoir peur?
3e paragraphe: Réfléchir de manière personnelle sur les croisements et des relations entre les personnes, les événements et les idées que nous avons étudié.
4e paragraphe: Répondre à la question et poser une autre.
CONNAITRE LES CRITÈRES D’ÉVALUATION
Croisement des critères d’évaluation de l’épreuve HDA avec les paragraphes proposées:
Lire: “Protocol 2015/2016” ici
Lire: Critères d’évaluation ici
- Développer un propos structuré relatif à l’objet d’étude.
- Appuyer son commentaire sur une documentation appropriée (référence aux cours, ressources numériques, etc.)
- Justifier ses choix en décrivant ses intérêts et ses acquis en histoire des arts.
- Manifester sa capacité à interroger un univers artistique, y compris abstrait.
- Évoquer la construction d’une culture personnelle en histoire des arts.
- S’exprimer correctement à l’oral, dans un niveau de langue approprié.
1er paragraphe: Décrire la peinture. Qu’est-ce qu’on voit?
– Situer l’œuvre dans le temps et dans l’espace.
-Présenter l’œuvre de façon précise selon ses caractéristiques principales : domaine artistique, auteur, titre, époque ou contexte, support, dimensions (91 cm × 150 cm) , mouvement artistique.
– Développer un commentaire critique et argumenté sur une œuvre en discernant entre les critères subjectifs (je trouve que…) et objectifs (c’est…) de l’analyse.
2e paragraphe: Analyser le contexte historique. Est-ce que Ruby devait avoir peur?
– Situer des œuvres dans le temps et dans l’espace.
– Développer un commentaire critique et argumenté sur une œuvre en discernant entre les critères subjectifs et objectifs de l’analyse.
– Établir des liens pertinents avec d’autres œuvres de la même période ou de périodes différentes.
– Appuyer son commentaire sur une documentation appropriée (référence aux cours, ressources numériques, etc.)
3e paragraphe: Réfléchir de manière personnelle sur les croisements et des relations entre les personnes, les événements et les idées que nous avons étudié.
4e paragraphe: Répondre à la question et poser une autre.
CONSTRUIRE ENSEMBLE (EN COURS D’ANGLAIS) NOTRE ANALYSE
CLIQUEZ ICI POUR ACCÉDER A NOTRE RÉDACTION COLLECTIF EN ANGLAIS EN FORMAT PDF (3ème)
Traduction effectuée par les élèves de 5ème:
Part One : Décrire la peinture. Qu’est-ce qu’on voit? Quelle est l’histoire racontée?
Ce tableau a été produit par Norman Rockwell en 1964. C’est une peinture à l’huile sur toile de 91 cm par 150cm. Elle a été exposée à la Maison Blanche devant le bureau ovale de Barack Obama en 2011. Voyons pourquoi.
La petite fille est sur le chemin de l’école comme nous pouvons le voir grâce aix livres et aux stylos qu’elle transporte. Rockwell a choisi de présenter Ruby Bridges. En 1964, elle a été la première fille noire à entrer dans une école pour les blancs à la Nouvelle Orléans, en Louisiane. Elle avait passé un examen pour entrer à l’école, et la plupart des enfants noirs ont choisi de ne pas aller à l’école pour les blancs. L’expérience courageuse de Ruby Bridges nous explique peut être pourquoi.
Lors de sa première journée à l’école les élèves blancs ont refusé d’entrer dans la salle de classe, les enseignants blancs ont refusé de lui faire cours et les parents d’élèves blancs de se sont mis au bord de la route à l’école pour insulter et menacer Bridges. Nous pouvons les tags sur le mur: «NIGGER» est une insulte raciste; KKK représente l’organisation raciste le Klu Klux Klan. Ces mots écrits servent à représenter les insultes prononcées qui ne peuvent pas être entendues dans une peinture silencieuse.
Dans la peinture, Ruby Bridges est entourée par quatre policiers, afin de garantir sa sécurité. Rockwell a choisi de ne pas montrer leurs visages: on voit la scène au niveau de Bridges, un enfant. Nous partageons également le point de vue de la foule de racistes blancs qui lancent des tomates et des insultes racistes vers Bridges. Les parents avaient même menacé de tuer Bridges avec du poison. Elle devait même apporter sa propre nourriture à l’école.
Cette scène, choisi par Rockwell, nous permet de vivre le racisme et la ségrégation qui ont défini la vie des afro-américains en Amérique aux années soixantes. Nous éprouvons la haine et de la peur du point de vue d’un seul enfant. Cela accentue les horreurs du racisme.
Part Two: Analyser le contexte historique. Est-ce que Ruby devait avoir peur?
Ruby Bridges a dû avoir peur, même entouré de quatre U.S.Marshalls. Dans les États du sud de l’Amérique, des centaines d’Américains noirs ont été assassinés parce qu’ils étaient noirs. Les Noirs étaient soumis à non seulement des insultes verbales et le racisme, mais aussi lynchages et assassinations. Les menaces de mort que Ruby avait reçus de la part des parents étaient réals. Elle devait apporter ses propres sandwichs pour être en sécurité.
Part three: Réfléchir de manière personnelle sur les croisements et des relations entre les personnes, les événements et les idées que nous avons étudié.
Dans le discours de Martin Luther King, «I have a dream», nous apprenons que malgré l’abolition de l’esclavage il y a plus de cent ans, les Afro-Américains n’avaient toujours pas l’égalité des droits. La ségrégation signifiait que les Noirs ne pouvaient pas utiliser les mêmes espaces publics et privés. Des toilettes pour les noirs, des toilettes pour les blancs. Des écoles pour les blancs, des écoles pour les Noirs. Les Noirs à l’arrière de l’autobus, les blancs devant. Aucun droit de vote pour les citoyens noirs. Martin Luther King a été inspiré par Gandhi dans la manifestation pacifique contre ces inégalités.
Les discours de King étaient un catalyseur de changement. Dans le film ‘Selma’, nous voyons la violence vécue par les Américains noirs face à la police, la suprématie blanche, le Klu Klux Klan et les citoyens ordinaires blancs. Ruby et ses parents avaient raison d’avoir peur. Les parents des autres enfants noirs qui ont choisi de garder leurs enfants dans les écoles noires avaient raison d’avoir peur.
Part four: Répondre à la question et poser une autre.
Alors pourquoi a Barack Obama choisi d’exposer le tableau devant le bureau ovale? Ce fut l’idée de Ruby Bridges qui est aujourd’hui une militante pour l’égalité des droits. Elle à la cinquantaine. Avec un afro-américain dans le Whitehouse, il est facile d’oublier qu’il y a seulement cinquante ans – il y a une génération – la vie des Noirs américains était si différente, dangereuse et scandaleuse. Cette peinture est un rappel, un monument aux morts et à ceux qui ont combattu et à ceux qui ont parlé contre le racisme et pour le changement.
Dans le film, The Butler, nous voyons le Klu Klux Klan en train d’attaquer les manifestants de King dans un bus. Cette organisation existe encore aujourd’hui. Un des partisans du candidat Donald Trump a été révélé en tant que membre actuel. Nous devons en conclure que le racisme institutionnel au sein de la loi américaine est terminée mais le racisme perdure dans les esprits individuels, dans certaines communautés et dans certains mouvements politiques.
Est-ce que la loi, la déclaration des droits de l’homme et cinquante ans de égalité vont servir à punir ceux qui traitent les Noirs comme des citoyens de deuxième ordre. Le temps nous le dira.